LaConvention collective nationale de travail des entreprises de la production agricole et des CUMA a Ă©tĂ© signĂ©e le 15 septembre 2020 par les partenaires sociaux . Elle entrera en vigueur le 1er avril 2021. Actuellement les conditions de travail des salariĂ©s de la production agricole et des Cuma (coopĂ©ratives d’utilisation de matĂ©riel agricole) relĂšvent d’accords territoriaux (conventions collectives dĂ©partementales ou rĂ©gionales) et d’accords professionnels. À compter du 1 er avril 2021, tous ces salariĂ©s se verront appliquer une convention LaConvention collective nationale (CCN) est « une avancĂ©e historique en agriculture », c’est ce qu’indique Terres et Territoires, reprenant les propos de Franck Tivierge, du syndicat FDA-CFDT, dans un article du 7 janvier 2021.La nouvelle convention devrait ĂȘtre appliquĂ©e Ă  partir du 1 er avril pour tous les salariĂ©s de la production Unenouvelle convention collective est programmĂ©e pour les mĂ©tiers de la production agricole et les Cuma qui appliquent jusqu'Ă  maintenant une convention collective dĂ©partementale ou rĂ©gionale (Polyculture Elevage de la Sarthe, de la Mayenne). En 2021, certains mĂ©tiers de la production agricole seront dotĂ©s d'une convention collective AssemblĂ©egĂ©nĂ©rale de la FR CUMA Nouvelle Aquitaine L’AG du rĂ©seau Cuma Nouvelle Aquitaine s’est tenue le jeudi 30 juin. Ce rendez-vous est l'occasion de faire le point sur les actions de 2021 et les Vay Tiền TráșŁ GĂłp 24 ThĂĄng. Une convention collective nationale pour la production agricole et les Cuma Actuellement, les conditions de travail des salariĂ©s de la production agricole et des Cuma coopĂ©ratives d’utilisation de matĂ©riel agricole relĂšvent d’accords territoriaux conventions collectives dĂ©partementales ou rĂ©gionales et d’accords professionnels. À compter du 1 avril 2021, tous ces salariĂ©s se verront appliquer une convention collective nationale, permettant en particulier une harmonisation de leur classification et des salaires minima. Qui est concernĂ© ? Cette nouvelle convention collective nationale s’adresse, sur l’ensemble du territoire français - aux entreprises et exploitations ayant une activitĂ© de culture ou d’élevage ;- aux Ă©tablissements dirigĂ©s par un exploitant agricole en vue de la transformation, du conditionnement et de la commercialisation des produits agricoles lorsque ces activitĂ©s constituent le prolongement de l’acte de production ;- aux structures d’accueil touristique, notamment d’hĂ©bergement et de restauration ;- aux Ă©tablissements de pisciculture et Ă  la pĂȘche Ă  pied professionnelle ;- aux Cuma. DĂšs lors, elle ne s’applique pas aux entreprises de travaux agricoles, ruraux et forestiers, aux centres Ă©questres, aux entraĂźneurs de chevaux de course, aux champs de courses, aux parcs zoologiques et aux Ă©tablissements de conchyliculture. Que contient-elle ? La convention contient plusieurs avancĂ©es sociales s’agissant notamment du travail du nuit, du temps de dĂ©placement ou encore des indemnitĂ©s de dĂ©part Ă  la retraite. Mais son apport majeur est l’instauration de grilles de classification des emplois et de salaires minima. Une classification Ă©tablie sur la base de 5 critĂšres la technicitĂ©, l’autonomie, la responsabilitĂ©, le management et le relationnel. Et pour aider les employeurs Ă  s’y retrouver, plusieurs outils outil de classification, pack pĂ©dagogique
 sont mis Ă  leur disposition sur le site . En complĂ©ment pour connaĂźtre les dispositions des accords territoriaux et professionnels qui continuent Ă  s’appliquer, les employeurs peuvent solliciter leur FĂ©dĂ©ration DĂ©partementale des Syndicats d’Exploitants Agricoles FDSEA. ArrĂȘtĂ© du 2 dĂ©cembre 2020, JO du 10 janvier 2021Convention collective nationale Production agricole/Cuma, 15 septembre 2020 La convention collective nationale de la production agricole et des Cuma entrera en application en 2021. PrĂ©cisĂ©ment, au premier jour du trimestre civil suivant la publication de son arrĂȘtĂ© d'extension au Journal Officiel. Soit le 1er janvier si celui-ci est publiĂ© au plus tard le 31 dĂ©cembre 2020 ou Ă  compter du 1er avril si la publication est postĂ©rieure. L'article est reservĂ© aux abonnĂ©s de "l'option numĂ©rique" du journal. Pour plus d'informations sur l'abonnement Ă  L'Information agricole du RhĂŽne et Ă  son option numĂ©rique, contactez la rĂ©daction au 04 78 19 62 10. DĂ©couvrez nos offres Le 15 septembre dernier, les partenaires sociaux agricoles ont signĂ© la mise en place d’une convention collective nationale de la production agricole et des CUMA. Ce dispositif, qui entrera en vigueur le 1er avril prochain, vient refonder le cadre juridique dĂ©finissant la relation entre les employeurs et les salariĂ©s de la production agricole. Comme le [
] Le 15 septembre dernier, les partenaires sociaux agricoles ont signĂ© la mise en place d’une convention collective nationale de la production agricole et des CUMA. Ce dispositif, qui entrera en vigueur le 1er avril prochain, vient refonder le cadre juridique dĂ©finissant la relation entre les employeurs et les salariĂ©s de la production agricole. Comme le souligne le ministĂšre de l’agriculture dans son communiquĂ© de presse, cette avancĂ©e dĂ©cisive pour la profession, vient apporter une preuve de la vitalitĂ© du dialogue social en agriculture. En dotant le secteur, rĂ©gi jusqu’à par 130 conventions, d’un cadre national, cette convention sera la clĂ© de voĂ»te des nĂ©gociations collectives Ă  venir pour les 130 000 employeurs et le million de salariĂ©s concernĂ©s, tout en sĂ©curisant la place inaliĂ©nable du dialogue social de proximitĂ©. En donnant des gages et des perspectives aux salariĂ©s, cette nouvelle convention contribue Ă  rendre plus attractif ce secteur d’activitĂ© en manque chronique de main d’Ɠuvre. DĂ©sormais, une grille de salaires unique et une classification des emplois s’appliqueront Ă  toutes les entreprises pour tous les employĂ©s de la production agricole et des CUMA. En tant qu’organisation reprĂ©sentative des employeurs, la FNSEA se doit d’ĂȘtre Ă  leur cĂŽtĂ© pour simplifier les dĂ©marches et leur apporter une information fiable et prĂ©cise. Elle lance ainsi un site internet dĂ©diĂ© accessible gratuitement Ă  tous les employeurs. Son innovation majeure rĂ©side dans un outil de classification sur mesure permettant de gĂ©nĂ©rer en quelques clics une fiche pour chaque salariĂ©. Trois mois aprĂšs la date initialement prĂ©vue, la nouvelle convention collective rĂ©gissant les rĂšgles d’emploi des salariĂ©s de CUMA et de la production agricole est entrĂ©e en vigueur au 1er avril 2021. Elle permet une harmonisation nationale des mĂ©tiers et des conditions de travail. Bulletins de paie et contrats sont impactĂ©s sur diffĂ©rents aspects pour vous y retrouver, faisons le point sur les principaux changements qu’elle apporte. Qui est concernĂ© par la nouvelle convention collective ?Tous les exploitants de culture et d’élevage, les pisciculteurs, les CUMA ainsi que tout Ă©tablissement dirigĂ© par un exploitant agricole et visant Ă  transformer la production ou Ă  la conditionner, sont dorĂ©navant soumis Ă  l’obligation d’appliquer le nouveau texte signĂ© par la FĂ©dĂ©ration Nationale des CUMA, la FNSEA ainsi que cinq organisations syndicales. PrĂ©cisons que chaque exploitant ou CUMA aura la charge de comparer le nouveau document avec celui dĂ©jĂ  en vigueur dans son domaine la directive la plus favorable aux salariĂ©s devra ĂȘtre appliquĂ©e. Ne sont pas concernĂ©s par la nouvelle convention la conchyliculture,les centres Ă©questres, les ETA,les travaux forestiers,les nouvelle grille de salairesDans le but de fournir une grille de salaires minimum, chaque poste doit faire l’objet d’un examen prĂ©cis des compĂ©tences qu’il requiert et des contraintes qu’il impose. Il s’agit de fixer au dĂ©part une rĂ©munĂ©ration pour le poste et non de valoriser la personne qui l’occupe. Pour calculer le taux horaire minimal, des points sont attribuĂ©s en fonction de 5 critĂšres la technicitĂ©,l’autonomie,la responsabilitĂ©,le management,le nouveaux paliers sont au nombre de 12, avec 3 Ă©chelons technicien, agent de maĂźtrise et cadre. Bien Ă©videmment, il n’est pas possible d’appliquer ce systĂšme s’il a un impact dĂ©favorable sur la paie du salariĂ©. Gardez Ă©galement Ă  l’esprit qu’il s’agit de fixer un seuil minimal au salaire, non de donner une indication sur la rĂ©munĂ©ration idĂ©ale Ă  un poste. L’expĂ©rience et l’anciennetĂ© justifient des Ă©carts positifs enfin que l’employeur a l’obligation d’émettre un avenant au contrat de travail au besoin, et d’informer le salariĂ© des changements de classification et de leur impact sur la fiche de paie. L’entretien annuel peut ĂȘtre une occasion d’en discuter et de vĂ©rifier la bonne application de la nouvelle travail de nuitIl ouvre droit Ă  une majoration de 20% au minimum, qui peut ĂȘtre compensĂ©e par la prise de repos. Elle s’additionne avec la majoration pour la rĂ©alisation d’heures supplĂ©mentaires, sauf s’il s’agit d’heures effectuĂ©es exceptionnellement de nuit en cas de travail d’au moins 9h d’affilĂ©e comprenant la plage horaire minuit - 5h pour lesquelles la majoration monte Ă  25%.La plage horaire du travail de nuit est entre 21h Ă  7h, et le salariĂ© pourra ĂȘtre considĂ©rĂ© comme travaillant de nuit dans la mesure oĂč il travaille au moins 2 fois par semaine une durĂ©e de 3h de travail entre 21h et 6h,au moins 270h sur cette mĂȘme plage horaire lors des 12 derniers couverture santĂ© et prĂ©voyanceLa nouvelle convention prĂ©voit, en matiĂšre de prĂ©voyance, le versement d’une indemnitĂ© en cas d’arrĂȘt de travail ou d’invaliditĂ©, et pour faire face aux consĂ©quences d’un dĂ©cĂšs. Pour la couverture santĂ©, des remboursements pourront intervenir en complĂ©ment de ceux de la MSA. Les dĂ©placementsSi le lieu d’exĂ©cution du travail diffĂšre du lieu de travail habituel, la nouvelle convention prĂ©voit des compensations financiĂšres pour le temps de trajet inhabituel imposĂ© au travailleur. A dĂ©faut d’accord figurant au contrat de travail, l’indemnitĂ© correspondra Ă  la moitiĂ© du salaire horaire, multipliĂ© par le temps supplĂ©mentaire de trajet. Les conditions de dĂ©part Ă  la retraiteLa nouvelle convention stipule que tous les salariĂ©s non-cadres bĂ©nĂ©ficieront dĂ©sormais d’une retraite supplĂ©mentaire, financĂ©e par une hausse de 1% des cotisations prise en charge pour moitiĂ© entre le salariĂ© et l’employeur. Quant aux indemnitĂ©s de dĂ©part, elles sont harmonisĂ©es et comprises entre 1 et 3 mois de salaire pour les non-cadres selon leur anciennetĂ©, et jusqu’à 4 mois de salaire pour les techniciens, agents de maĂźtrise et cadres. Plus de 200 conventions collectives apportaient autant de rĂšgles spĂ©cifiques aux diverses branches agricoles. La nouvelle convention, en harmonisant les normes applicables au plus grand nombre, apporte de la clartĂ© et optimise les conditions de travail. N’oubliez pas d’inscrire son nom officiel sur les bulletins de paie dĂšs le mois d’avril Convention collective nationale de la production agricole et des Cuma ».Avec Zenipaie, la solution de paie en ligne, rapide, collaborative et spĂ©cialisĂ©e du monde Agricole, votre changement de Convention Collective s'effectuera en toute Zenitude ! La convention collective nationale CCN de la production agricole et des Cuma entrera en application en 2021. PrĂ©cisĂ©ment, au premier jour du trimestre civil suivant la publication de son arrĂȘtĂ© d’extension au Journal Officiel. Soit le 1er janvier si celui-ci est publiĂ© au plus tard le 31 dĂ©cembre 2020 ou Ă  compter du 1er avril si la publication est 2021, les exploitations agricoles qui embauchent des salariĂ©s devront appliquer partout en France une seule et mĂȘme convention collective celle dite de la production agricole et des Cuma » signĂ©e entre la FNSEA, la FNCuma et les organisations syndicales de salariĂ©s CFDT, CFTC, CGC, CGT, FO. Elle concerne les exploitations de culture et d’élevage, les Ă©tablissements de toute nature dirigĂ©s par l’exploitant agricole en vue de la transformation, du conditionnement, de la commercialisation de produits agricoles dans le prolongement de l’acte de production ; les structures d’accueil touristique en lien direct avec l’exploitation ; les coopĂ©ratives d’utilisation du matĂ©riel agricole. Elle s’applique Ă©galement aux Ă©tablissements de la veille de sa mise en application, voici les rĂ©ponses aux principales questions concernant cette convention collective avec Pascal Servier, prĂ©sident de la commission emploi formation Ă  la FRSEA Auvergne-RhĂŽne-Alpes et Luc Pierron, membre de cette commission, qui a participĂ© au groupe de travail FNSEA sur le une convention collective nationale ? C’était une volontĂ© des gouvernements successifs de restructurer le paysage conventionnel et de diminuer le nombre de conventions collectives dans tous les secteurs d’activitĂ© », rappelle Pascal Servier. En France, il existait plus de 140 conventions collectives applicables aux entreprises agricoles, souvent Ă©tablies Ă  l’échelle des dĂ©partements. Cette multitude d’accords territoriaux n’était peut-ĂȘtre plus en cohĂ©rence avec le terrain. Certains accords jouaient d’une histoire longue, autour d’évĂšnements qui ont amenĂ© les nĂ©gociateurs Ă  ces solutions mais qui aujourd’hui n’étaient pas Ă  la hauteur des enjeux pour notre agriculture », poursuit le prĂ©sident de la commission emploi formation Ă  la FRSEA Aura. Cette convention clarifie aussi un certain nombre de choses car aujourd’hui l’agriculture ne se discute plus seulement par dĂ©partement ou par filiĂšre. Nous avions besoin de cette harmonisation pour que les employeurs sur les territoires aient le mĂȘme langage et qu’ils aient la lisibilitĂ© nĂ©cessaire sur les emplois qu’ils dĂ©finiront demain », indique Pascal ce qui change dĂšs l’entrĂ©e en application de la convention nationale ?Le principal changement, c’est la mise en place d’une grille de classification des emplois et d’une grille de salaires nationales. Celles-ci s’appliqueront aux nouveaux salariĂ©s dans l’entreprise, mais aussi Ă  ceux dĂ©jĂ  en poste. Jusqu’à prĂ©sent les salaires sur nos exploitations Ă©taient Ă©tablis Ă  partir de niveaux et d’échelons. DĂ©sormais nous allons fonctionner par palier, avec une classification des emplois basĂ©e sur les compĂ©tences et donc des critĂšres qui vont nous permettre de classer ces compĂ©tences », prĂ©cise Luc quoi consiste la classification des emplois ? Les employeurs qui ont participĂ© aux groupes de travail de la FNSEA ont pu dĂ©finir collectivement des critĂšres qui sont universels la technicitĂ©, l’autonomie, la responsabilitĂ©, le management et le relationnel », explique Luc Pierron. A chacun de ces critĂšres correspondent, dans la convention collective, des degrĂ©s et des points qui vont permettre de dĂ©terminer le coefficient de l’emploi occupĂ© par le salariĂ© et son niveau de rĂ©munĂ©ration. C’est donc l’étape la plus importante Ă  laquelle les employeurs doivent s’attacher dĂšs Ă  prĂ©sent Ă©tablir la classification des diffĂ©rents emplois sur l’exploitation selon ces nouveaux Pierron invite les exploitants Ă  saisir l’opportunitĂ© offerte par cette classification. Elle va permettre de faire un point sur toutes les compĂ©tences dont nous avons besoin sur nos exploitations. Une fois que nous aurons rĂ©alisĂ© ce travail de classification, les choses seront plus simples, notamment quand il s’agira de remplacer, d’accueillir une nouvelle personne sur le poste », recommande Ă©galement de classifier les emplois sur la base des missions les plus courantes, celles que le poste exige de maniĂšre rĂ©guliĂšre, pas sur des tĂąches ponctuelles ou consĂ©quences aura cette classification ?Une fois la classification de l’emploi rĂ©alisĂ©e, elle permettra d’obtenir le coefficient de l’emploi et de dĂ©terminer Ă  quel palier Ă©tablir le salaire minimum pour un poste donnĂ©. Les salariĂ©s dĂ©jĂ  en poste devront donc faire l’objet d’un repositionnement dans la grille nationale de classification. Il n’y aura en effet pas de concordance entre les anciennes grilles dĂ©partementales et la grille le nouveau classement devait conduire Ă  une rĂ©munĂ©ration horaire infĂ©rieure, le salariĂ© conservera le bĂ©nĂ©fice de sa rĂ©munĂ©ration actuelle. L’objectif de cette nouvelle convention, c’est vraiment de valoriser les compĂ©tences requises par l’emploi valoriser la personne mais au travers du poste qu’elle occupe et favoriser son Ă©volution professionnelle », explique Luc deviennent les conventions collectives locales ?On n’en compte pas moins de douze en Auvergne RhĂŽne-Alpes1 s’appliquant soit Ă  l’échelon dĂ©partemental, soit Ă  l’échelon RhĂŽne-Alpes pour les cadres. DĂšs son entrĂ©e en application, c’est la convention collective nationale qui prend le pas sur les accords territoriaux. Elle devient alors la rĂ©fĂ©rence en matiĂšre de classification des emplois et de grille de salaire. Pour le reste, les accords locaux continuent de s’appliquer s’ils sont plus favorables pour le salariĂ© », souligne Luc aprĂšs ? Demain la discussion va s’ouvrir pour savoir si nous devons maintenir, amĂ©liorer ou modifier toutes ces lignes. L’enjeu, c’est de donner une cohĂ©rence par rapport Ă  l’exigence des mĂ©tiers et aussi par rapport Ă  la vision que les salariĂ©s ont du travail dans lequel ils Ă©voluent. Il y aura peut-ĂȘtre aussi des questionnements sur des spĂ©cificitĂ©s dans certaines filiĂšres », reconnaĂźt Pascal Servier. Mais il conclut L’avantage de cette convention nationale, c’est qu’elle nous ouvre un nouveau champ de discussion avec les organisations syndicales de salariĂ©s. Cela ne peut qu’ĂȘtre bĂ©nĂ©fique pour aller vers une rĂ©elle adaptation aux besoins des diffĂ©rents mĂ©tiers en agriculture ».Vers qui se tourner pour ĂȘtre accompagnĂ© dans ses dĂ©marches ? Les employeurs peuvent se tourner dĂšs maintenant vers leur fĂ©dĂ©ration dĂ©partementale ou leurs reprĂ©sentants employeurs pour prendre connaissance et ne pas ĂȘtre surpris par la mise en application de cette convention collective », conseille Pascal Servier. Luc Pierron se veut Ă©galement rassurant Tout changement est perturbant bien sĂ»r. Mais les employeurs seront aidĂ©s et il y aura un temps d’adaptation ».

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